Notre voyage en voilier

Notre voyage en voilier

2010-12-24 - Ne cherchez l'aventure, elle vous trouvera...

JOUR 5 – AUX BAHAMAS

D’Alice Town, Bibini à Mackie Shoal, grand banc des Bahamas (au milieu de l’océan)
Mardi le 21 décembre 2010 –
Température à midi : 22oC, ciel bleu et soleil, aucun nuage.
Vents : Nord-est 5-10 nœuds – Vagues, moins d’un pied
Distance parcourue aujourd’hui : 58.8 mn
Position : N 25 32.972  W 078 24.040

Debouts à 6h15. La nuit a été calme, pas de vent, nous sommes reposés.  On se prépare à quitter la Bimini Blue Water Marina en compagnie de Wizzard et de Monelisa.  Le départ est fixé pour 7h15.  Le temps que je j’achète de la glace dès l’ouverture de la marina à 7h et on largue les amarres.  

Notre destination est Nassau mais nous avons prévus de faire la route en trois étapes.  Le premier arrêt, Mackie Shoal, sur le grand Banc des Bahamas, le deuxième Chubb Cay, Berry Island et le troisième, Nassau, New Providence Island.

La journée s’annonce très belle pour naviguer.  Le ciel est bleu, les vents sont faibles donc, la vague ne sera pas très forte.  Nous quittons la marina et Réjean ouvre la voie en surveillant de près le GPS qui donne la trace qu’il a servi lors de notre entrée. La passe est bonne, mais il n’y a pas beaucoup de balise.  Nous naviguons dans une mer d’un bleu Indigo, magnifique.  Il y a un tout petit vent qui nous permet de gonfler le génois et hisser la grande voile. Nous naviguons voile/moteur toute la journée. 

L’Interrompue sous voile

40 minutes après notre départ, nous arrivons sur le Banc des Bahamas. 

Nous naviguons dans environ 15-20 pieds d’eau.  L’eau est turquoise, on voit le fond.  Réjean met sa canne à pêche à l’eau et peu de temps après, le moulinet se met à dérouler… rapidement.  Réjean a attrapé un beau « Great Barracuda » de 32 pouces aux dents lacérées.  Il m’a fait une de ces peurs à la sortie de l’eau !  Malheureusement, ce type de poisson dégage une substance toxique passé 5 livres et ne peut être mangé.  Le nôtre pèse beaucoup plus alors, on le remet à l’eau.  Pas de poisson au menu ce soir, à moins que l’on ouvre une ou deux boîtes de sardines en conserve J.   

Le Capi devenu pêcheur

Le barracuda et la Mousseline qui craint la prise.  Ce poisson est toxique – Pas de poisson pour souper à moins d’ouvrir des sardines J

Nous avons navigués sur une mer de moins d’un pied, sous un beau soleil toute la journée.

Nous arrivons à notre mouillage à 17 heures et je vous prie de me croire, nous ne somme pas près d’une marina ou d’une ville.  Nous mouillons dans 14 pieds d’eau, au beau milieu du Banc Bahamas, pas de terre en vue, juste de l’eau turquoise, transparente et quelques vagues qui font valser L’Interrompue.  Nos amis Monelisa et Wizzard ont mouillé l’ancre juste à quelques mètres de notre bateau.  Je vous assure que ça fait vraiment bizarre d’être ancré au milieu de la mer. 

Couché du soleil sur l’atlantique – Merveilleux panorama

Monelisa et Wizzard à la tombée de la nuit

L’heure du souper s’est passé beaucoup mieux que je ne l’aurais cru ; les vagues vont en diminuant et la houle est très supportable.  Nous aurons une belle nuit et nous ferons bercer par la houle.  Il y a sûrement un bon Dieu pour moi car, j’appréhendais la venue de la nuit et la noirceur en mer et ce soir, la lune est pleine, ronde et elle éclaire toute la mer.  C’est comme si je dormais à côté d’un réverbère, vraiment j’ai une bonne étoile qui veille sur moi.  Demain, nous lèverons l’ancre vers 6 heures am, plus vite nous partirons d’ici, plus vite nous arriverons à Chub Cay, Berry Island.  

Mot du barreur.

C’est assez étrange de faire avancer le bateau dans cette eau vert turquoise ou indigo comme diront certains. Elle est transparente et le fond n’est pas loin. En fait, il y a 20 pieds d’eau mais à un moment donné, il n’y avait que 10 pieds. Alors lorsque je regarde à côté du bateau, je vois le fond défiler. C’est un beau fond de sable. Je finis par m’habituer à la profondeur du sondeur car mes yeux m’auraient dit d’arrêter tellement on a l’impression qu’on touche le fond. Étrangement, je vois une zone sombre sur le bâbord. Je m’en inquiète jusqu’à ce que je réalise que c’est l’ombre de la grande voile sur le fond de sable.  Et on voit des poissons volants sauter en surface de l’eau pour un vol plané.

Et le clou ? Mouiller l’ancre en plein milieu de l’océan, sans aucune terre en vue et avec seulement 15 pieds d’eau. Le bateau se dandine gentiment au bout de sa chaine. Le coucher de soleil est magnifique et le lever de la pleine lune l’est encore plus.

JOUR 6 – AUX BAHAMAS

De Mackie Shoal, grand banc des Bahamas à Chub Cay Berry Islands
Mercredi le 22 décembre 2010 –
Température  : 25oC, ciel bleu, soleil, aucun nuage.
Vents : Nuls jusqu’à 13h30.  15/20 nœuds en pm.
Distance parcourue aujourd’hui : 34.3 mn
Position : N 25 23.801  W 077 50.216

Debout à 5h45. Nous avons été bercés toute la nuit par une douce houle, c’était vraiment agréable.  Nous avons dormi comme des bébés.  La nuit a été calme, pas de vent.  La lune a surveillée notre ancrage de son grand œil tout blanc.

Dès que l’on met le pied dans le cockpit, on s’aperçoit que Wizzard a quitté.  Hier, il hésitait entre partir très tôt ce matin (4h) ou plus tard.  Il a donc décidé de se rendre à Nassau d’un seul trait.  Monelisa et nous avons préférés faire le trajet en deux jours, histoire de profiter un peu de Chub Kay pour plonger à l’eau et s’amuser un peu.

À 6h, la température est à 18oC, la journée s’annonce chaude et belle.  Nous assistons à un magnifique phénomène, le soleil qui se lève à l’ouest et la lune encore toute ronde à l’ouest !   Nous levons l’ancre à 6h15 et naviguons dans une belle mer de couleur indigo.  Il n’y a pas de vague, la journée est magnifique, le soleil tape déjà.  Réjean installe le bimini, histoire de ne pas prendre de coup de soleil. 

Monelisa sous l’éclairage du soleil levant

La lune juste au dessus de la tête de Réjean

Pendant la route, je profite du temps calme pour faire ma première brassée de lavage à la main.  On débute par quelque chose de facile, les sous-vêtements et t-shirts …  Me voilà les mains dans l’eau savonneuse et je pense très fort à nos mères (pour certains) et grands-mères qui avaient cette besogne à faire régulièrement.  Pour ma part, c’est plutôt amusant, j’accroche ma lessive sur les barrières du voilier pour la faire sécher, ce qui ne devrait pas tarder avec ce soleil.

Laver, savonner et sécher la lessive…

Voilà maintenant un peu d’action dans la journée, un poisson mort à l’hameçon.  Il a l’air gros J, je l’attrape avec le filet… ah, c’est un autre barracuda L pas de souper encore…

Nous arrivons à Chub Kay à midi sous un beau soleil.  Nous approchons l’ile qui semble pas mal désertique.  Quelle belle eau !  On dirait que nous sommes dans un film (je ne croyais pas si bien dire…).  Nous mouillons l’ancre dans 15 pieds d’eau mais c’est peine perdue, elle n’accroche pas.  On essait un peu plus loin et elle n’accroche pas non plus. Le fond est corailleux et trop dure.  Finalement, après la 3e tentative, l’ancre finit par s’accrocher dans le fond de cette belle eau turquoise. 

Rangeons la grande voile, on est arrivé à notre mouillage

Réjean plonge à l’eau pour vérifier l’ancrage qui semble bien correct, il en profite pour nettoyer L’Interrompue des coquillages et résidus qui lui collent à la coque.  L’eau est fraîche et très bonne.

Vérifions l’ancrage et sous le voilier quant à y être !

Pendant ce temps, je prends mon premier bain de soleil (aux Bahamas) sur le pont avant, en maillot de bain.  Ce que je vois ? la mer, l’océan sur 180o.   Côté bâbord (gauche) un bout de terre désertique, c’est Bird Island qui n’est garnie que de quelques arbustes et du côté tribord, Chub Island qui m’a l’air tout aussi désertique malgré ses quelques habitations.

Nous avons eu une conversation radio avec Monelisa et on s’entend sur un départ demain vers 4h du matin.  À moins que l’ancrage  nous oblige à partir avant.  Il est 15h15 et l’ancre chasse un peu… une nuit de guet s’annonce.

16 heures – Les vents d’ouest se lèvent et grimpent rapidement à 20 nœuds.  Le bain de soleil n’aura pas duré longtemps.  L’Interrompue valse et claque sur la vague.  C’est vraiment très inconfortable, pas question de rester là une minute de plus.  On fait un appel radio à Monelisa et discutons des possibilités qui s’offrent à nous.

1o – On quitte cet endroit de mouillage pour mouiller plus à l’abri de l’ile.

2o – On rejoint la marina de Chub Kay qui est à environ une heure de navigation et on s’attache à un quai pour la nuit.

3o – On part pour Nassau dès maintenant nous naviguerons au grand largue,  le vent sera au portant et nous mènera à Nassau dans environ 6 heures.

 

Depart de Chub Cay, Berry Islands à Nassau – New Providence Island, 
Vents : 15/20 nœuds en pm – Vagues variant de 2 à 6 pieds.
Distance parcourue en soirée : 34.3 mn
Nouvelle position : N 25 04.729  W 077 19.721

D’après la dernière météo que Johanne Monselisa a prise, les vents vont forcir à plus de 35/40 nœuds d’ici demain et nous risquons de rester bloqués sur cette ile perdue pendant plusieurs jours et passer Noël isolés comme des rats.  Nous jouons donc le tout pour le tout et décidons de partir dès maintenant pour Nassau.  Nous avons deux heures avant que le soleil se couche et la lune se lèvera et viendra illuminer la mer pour le reste du voyage.

Ça va vite, très vite.  Je n’ai pas trop le temps de penser…  A 16h20, nous levons l’ancre et partons sur une mer agité.  Le vent souffle à environ 15/20 nœuds et gonfle le génois qui propulse L’Interrompue à une vitesse variant de 6.5 à 7,2 nœuds.  Les vagues varient entre 2-3 pieds.  Ça va bien, d’après le GPS, l’heure estimée d’arrivée est à 21h30. 

Vers 19h30, la vague grossit et est maintenant à 5-6 pieds.  Je me parle intérieurement pour demeurer le plus calme possible mais la peur est une émotion difficile à contrôler.  Je suis tendue comme lorsque je vais chez le dentiste, crispée sur le banc à fixer les étoiles et à parler à mes anges pour qu’ils veillent sur nous.  Je sais qu’il n’y a rien de dangereux car mon Capi ne nous mettrait jamais dans le danger mais, c’est ainsi.  La noirceur et la mer m’effraient encore.  C’est ce que l’on appelle « sortir de sa zone de confort ».  Je préfère descendre à l’intérieur et me coucher sur la banquette une petite heure plutôt que de regarder ces fichues vagues.  Au moins, je n’ai pas le mal de mer, c’est une bonne chose J. 

Réjean est comme un habile cow-boy et il chevauche L’Interrompue comme un pro.  Le mustang se balance dans la vague et se débat ainsi jusqu’à notre arrivée à Nassau.  Le Monelisa suit derrière comme une jument en chaleur.  Les vents demeurent constants, entre 15/20 nœuds et les vagues si grosses et longues qu’à chaque 5e ou 6e vagues, nous perdons de vue l’immense navire de croisière illuminé au large. 

À 21h30, c’est à mon tour de prendre la roue pendant que Réjean fait l’appel radio obligatoire au port de Nassau.  Une permission est requise pour entrer dans les eaux du port de Nassau.  « Nassau harbour control, this is canadian sailboat L’Interrompue requesting permission to enter the harbour...” Acceptée ! 

Nous faisons notre entrée dans le grand port de Nassau à 21h45.  Il y a un immense navire de croisière à notre tribord, tout illuminé.  Nous naviguons lentement dans la nuit, au travers des multiples lumières de la ville, cherchant l’endroit d’encrage où sont les autres voiliers. 

Il nous faudra une grosse heure avant de réussir à mouiller l’ancre qui résiste et ne veut pas s’accrocher au fond.  Finalement, nous finissons par trouver l’endroit où l’ancre accepte de mordre le fond.  Réjean ferme le moteur.  Il est déjà 22h30 heures.   Quelques minutes après, mon Capi me demande de retourner à la roue, la renverse de courant nous fait approcher de trop près l’autre bateau voisin. L.   Nous trouvons un autre endroit tout près et l’ancre s’accroche solidement. 

Ouff… on se tape dans les mains et on se félicite d’être enfin arrivé à Nassau.  Que les vacances débutent !!!   Vers minuit, nous soupons d’un bon spaghetti italien.   Nous pourrons ainsi mieux dormir le ventre plein.  Nous allons au lit, épuisés, il est près 1h du matin.  Pour la suite de la nuit, je préfère que mon Capi vous la raconte, et je vous assure que ce n’est pas un rêve.

JOUR 7 – AUX BAHAMAS

NE CHERCHEZ PAS L’AVENTURE, ELLE VOUS TROUVERA…

Port de NASSAU (la capitale) New Providence Island
Jeudi le 23 décembre 2010
Température  : 26oC, soleil, passages nuageux AM et soleil en PM
Vents : ouest 20 nœuds
Distance parcourue aujourd’hui : Aucun déplacement
Position : N 25 04.729  W 077 19.721

Suite de l’histoire….3 heures du matin.

Bonjour, c’est le capitaine qui vous parle.

Je dors très peu lorsque nous sommes à l’ancre avec des renverses de courant.  Je sais que la marée est basse à 2h15 alors la renverse de courant se produit un peu après. À 3h mon œil ouvert voit que notre position sur le GPS a varié beaucoup.  Je vais dehors et effectivement, nous sommes assez proches d’un autre bateau mais il n’y a pas de danger si l’ancre tient. Je mesure la distance avec le GPS entre le point d’ancrage et la position actuelle et j’obtiens environ 75 pi ce qui correspond à la longueur de chaine. Je démarre le moteur car je suis inquiet.  Les vents sont toujours plus forts et nous poussent. Le 75 pi devient 73 et 72 ce qui me rassure.  Mais avec la poussée des vents, il devient 76 et même 77.

Je décide de mouiller l’ancre un peu plus loin. Grosse opération dans la nuit, je réveille ma mousseline pour qu’elle m’assiste.  L’ancre accroche bien mais ce n’est pas très solide. J’en profite pour mouiller une deuxième ancre avec la méthode Bahamienne. (J’expliquerai cette méthode ultérieurement dans une capsule technique).  Pendant que je mouille la deuxième ancre, je m’aperçois que le bateau Wizzard chasse.  Je crie pour réveiller l’équipage et finalement le capitaine sort mais il est trop tard.  Le bateau dérive et va éperonner le bateau en arrière du nôtre et reste planté dedans.  Les deux capitaines travaillent très fort pour s’en sortir. Malheur, je vois les deux bateaux dériver ensemble vers le pont et je les perds de vue (j’aurai des nouvelles plus tard dans la journée).  Pendant ce temps, un autre bateau sur mon tribord chasse également et disparait de ma vue. J’entends les sirènes de signalisation (klaxons) essayer de réveiller l’équipage.  Un peu plus tard, il revient mouiller au même endroit.

Pendant tout ce temps, mon moteur ronronne et je surveille le GPS.  Notre ancrage semble tenir.  Il faut dire que le courant atteint 1 nœud et avec le vent d’ouest qui souffle à environ 20 nœuds, ça fait de la pression sur les ancres.  Vers 7 heures, je pense que je peux enfin dormir un peu. Je couche près d’Hélène qui dort d’un sommeil de drogué tellement elle est fatiguée et je ferme un œil, l’autre étant sur le GPS.  À 8 :15, la marée est à son plus haut. La renverse arrive beaucoup plus tard. Tout semble correct.

Capsule technique sur l’ancrage Bahamien :

Aux Bahamas, les marées, même si elles ne sont pas fortes (3 pi), causent des courants assez forts à cause de la faible profondeur de l’eau.  À chaque marée de 6 heures, il y a une renverse de courant. Si un bateau mouille une ancre avec 100 pi de câblot, il décrira un cercle de 100 pi de rayon et donc prendra une surface d’un cercle de 200 pi de diamètre.  De plus, l’ancre risque de se décrocher (elle agit juste dans un sens) et se raccrocher si tout va bien, sinon…  

Alors, pour diminuer la surface de mouillage où il y a plusieurs bateaux, on utilise deux ancres. On mouille la première et on laisse filer le câblot alors que le bateau se positionne dans le courant. On laisse par exemple 200 pi de câblot et ensuite on mouille la deuxième ancre. On tire sur le câblot de la première ancre pour ramener 100 pi de câblot. Ainsi, le nez du bateau est situé à 100 pi de la première ancre et à 100 pi de la deuxième.  À la renverse de courant, le bateau pivote sur son nez et c’est la deuxième ancre qui le retient. Les deux ancres ne décrochent jamais.

C’est maintenant la mousseline qui vous parle

Le temps où j’ai dormi, c’était d’un sommeil de plomb.  J’étais vraiment fatigué de ma longue journée mouvementée.  Ce matin, le ciel est ensoleillée avec de gros passages nuageux, nous aurons peut être un orage en pm. 

Nous pensions arriver à Nassau et débuter les vacances ; faut croire que nous devrons attendre à demain pour sortir à terre et voir Nassau.  Aujourd’hui, nous sommes de quart pour surveiller l’ancrage et les autres voiliers avoisinants.  Mais, il y a toujours un bon côté à tout.  Malgré la température qui est plutôt maussade, la bonne nouvelle est qu’avec ces vents forts, notre éolienne tourne sans arrêt et nous procure de la belle énergie pour remplir les batteries du bateau J. 

Vue de notre mouillage à Nassau – Navires de croisière derrière

Vue de notre mouillage – Hôtel luxueux de Nassau

Nous consacrerons donc la journée à se reposer et s’occuper à l’entretien quotidien du voilier.  Nous captons d’excellents postes de radio alors, nous écouterons la musique de Noël, espérant que les vents se calmeront sous peu pour ainsi nous libérer de notre prison dorée sur l’eau turquoise de Nassau.

JOUR 8 – AUX BAHAMAS

Port de NASSAU (la capitale) New Providence Island
Vendredi le 24 décembre 2010
Température : 26oC, Ciel bleu, soleil et petits passages nuageux
Vents : Nord-ouest 10/15 nœuds
Distance parcourue aujourd’hui : Aucun déplacement
Position : N 25 04.729  W 077 19.721

La nuit été passablement mouvementée pour mon Capi qui a dû faire la vigie une bonne partie de la nuit.  Il fallait surveiller l’ancrage car les vents ont été passablement forts.  Il a fini par me rejoindre au lit vers 3h30 du matin. 

Ce matin, les vents semblent vouloir se calmer, du moins assez pour que Réjean mette l’Écho II à l’eau.  Nous irons finalement à terre.  Nous sommes la veille de Noël et il semble que la majorité des commerces fermeront à midi.  Nous irons donc faire une épicerie pour célébrer la veille de Noël.

Si tout va bien, nous fêterons Noël avec Monelisa et peut être Wizzard si on arrive à les rejoindre.  Ils sont ancrés beaucoup plus loin de nous.

Nous n’avons pas Internet au bateau alors, je profite de l’occasion pour vous souhaiter un très beau Noël.  Festoyez dans la prudence, la paix et l’amour avec les vôtres.  Nous lèverons notre verre à vous tous.

Hélène et Réjean

 

 



24/12/2010
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