Notre voyage en voilier

Notre voyage en voilier

2010-07-12 Nouvelles de la chambre des machines

Tout d’abord, le mécanicien en chef voudrait remercier tous ceux qui lui ont témoigné de l’empathie dans sa quête de résolution du problème de surchauffe.

Pour tous ceux qui étaient inquiets, voici ce qui est arrivé. Comme vous le savez, au départ de Tadoussac, le moteur a surchauffé à cause d’un manque de liquide de refroidissement. Après l’avoir rempli à nouveau, le départ a été donné. Pendant le trajet jusqu’à Cap-à-L’Aigle, j’ai dû rajouter à deux ou trois reprises du liquide. Je cherchais la cause du problème et l’avait identifié comme étant une fuite interne de l’échangeur de chaleur (radiateur marin) ou du chauffe-eau. Mais en même temps, je me suis aperçu qu’il y avait une voie d’eau dans le bateau provenant de l’arrière à raison de 1 litre par heure environ soit la consommation du liquide du moteur.  L’équation est simple quand on y pense. Le liquide perdu se retrouvait dans la cale. Comme je l’ai appris dans mes cours de couture : «  rien ne se perd et rien ne se crée ». C’est une citation du grand physicien anglais Ludvig Van Beethoven. Pendant la nuit à Cap-à-L’Aigle, avec ma fièvre qui m’empêchait de dormir, j’ai pensé à tout cela et j’ai identifié la cause probable du problème. Le lendemain, ce matin donc, j’ai cherché vers le chauffe-eau et j’ai effectivement trouvé une durite (boyau) débranchée du réservoir d’expansion. J’ai fait la réparation et tout est redevenu normal. Cette équation si simple de Y = mX + b démontre que lorsque la pente est égale à un et que l’ordonnée à l’origine est nulle, le chromosome Y est égal au chromosome X. Ainsi les deux sexes sont égaux et il ne peut avoir de surchauffe.

Précisions sur le trajet Cap-à-L’Aigle/St-Jean-Port-Joli

Il faut tenir compte du courant de marée. Ainsi, il fallait partir à la marée basse afin de profiter du courant inversé causé par la marée montante (courant de flots). L’inversion se faisant toujours un peu après la marée basse, nous avons du affronter le courant de la marée baissante (courant de jusant). Ainsi pendant 10 milles nautiques notre vitesse sur le fond était de 3 nœuds et sur l’eau de 6 nœuds. La progression était lente. De Cap-aux-Oies, nous nous sommes dirigés vers le chenal du sud appelé aussi la Traverse St-Rock à cause de sa navigation Rock’n Roll. À cet endroit, le courant de flots atteint facilement 3 à 6 nœuds. Si bien que de 3 nœuds que nous avions sur le fond, la vitesse a augmenté à 9,5 nœuds et le bateau se dandine sur les soubresauts du courant. Comme il n’y avait pas beaucoup de vent, le Rock’n Roll était plutôt facile.

Le Capi



13/07/2010
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