Notre voyage en voilier

Notre voyage en voilier

2010-08-28

JOUR 54 VERS LES BAHAMA  De Marlboro à  Nyack – Rivière Hudson

Samedi le 28 août 2010  Température, 32oC.  Ciel bleu mur à mur  – Vents NO 5 nœuds

Bonjour, c'est la mousseline qui vous parle,

Debout à 7h15, réveillée par le sifflet du train.  Il est passé au moins trois fois durant la nuit et ce matin, aux 15 minutes.  Aussi bien se lever et partir.   Réjean me dit de regarder dehors le beau matin brumeux.   Je sors donc la tête par l’écoutille de la chambre et wow, c’est magnifique (encore).  J’étire le bras pour atteindre mon appareil photo qui se trouve sur la commode.  C’est pratique, tout est proche dans un bateau J.  Les nuits sont fraîches, nous dormons dans des conditions idéales.  Les matins commencent à être plus froids.  Le chandail chaud et le coupe-vent sont de mise.  Mais rapidement le soleil vient réchauffer le tout.  Nous aurons une autre belle journée ensoleillée et chaude.

Nous allumons nos ordinateurs pour prendre nos messages avant de quitter la marina.  Réjean retire l’amarre du « mooring », je mets L’Interrompue en marche avant.  C’est parti pour une autre  belle journée de navigation sur une rivière Hudson calme et lisse (mais toujours aussi brune et sale).  Le paysage change cependant d’allure.  Nous naviguons au milieu de montagnes, la végétation est dense, c’est très beau. 

Après avoir passé la ville New Burg, nous apercevons la plus grosse académie militaire américaine : « West Point ».   Les installations sont gigantesques. [que voulez-vous, c’est américain? J].  Il est impossible d’accoster pour visiter au risque de se faire fusiller (ben non, joke).  Il n’y a aucun accès pour arrêter, dommage.

Académie militaire américain de Westpoint

À l’endroit où nous nous trouvons présentement, la rivière Hudson est vraiment large.  Le chenal est toujours balisé mais il y a suffisamment d’eau pour permettre à plein de voiliers de s’amuser.  Voilier et bateau à moteur.  Nous nous faisons brasser par de courtes vagues causées par les cruisers ; une vraie machine à laver.  Nous ne sommes pas chez nous, nous ne connaissons pas le fond marin, outre ce que la carte dit alors, Réjean reste prudent et demeure dans le chenal et regarde les voiliers...  Mais, trop c’est trop !  Pour arriver à notre point d’arrêt, à la marina Pukaneers, nous devons quitter le chenal alors, le désir est trop fort, Réjean déroule le génois et on éteint enfin le moteur, pour une petite demi-heure.  C’est merveilleux d’entendre le vent, juste le vent, qui pousse lentement L’Interrompue.  Nous allons à 3,8 nœuds, ce n’est pas vite mais c’est vraiment jouissif. 

Réjean mouille l’ancre pas très loin de la marina, entre deux mouillages sur coffre.  Il commence à prendre du pic J non, disons qu’il prend de l’assurance.  Petit roupillons pour le Capi pendant que je fais la vigie et après, nous partons avec l’Écho pour visiter ce nouvel endroit.

Nous soupons dans le cockpit d’un bon steak sur BBQ avec pommes de terre grecques.

Demain, petite navigation d’environ 20 milles nautiques et ce sera l’arrivée tant attendue à New York J



28/08/2010
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